Quand le chien rend la mort douce...
un article datant du 5 novembre dernier... Quand Horis était encore chien-visiteur dans une maison de retraite. J'aime beaucoup cette histoire, même si cet épisode a marqué la fin des visites pour Horis : suite à cette aventure, elle n'était plus zen et ne prenait plus autant de plaisir à aller visiter... Une page qui s'est tournée ; pour tout le monde.
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Un bel, et dur exemple, de la relation humain/animal...
Aujourd'hui, je devais aller avec Horis pour rencontrer des personnes âgées.
Souvent, on voit les mêmes personnes en chambre, celles qui n'ont plus la force de se déplacer. Je pensais aller voir Mme T. une dame qui apprécie beaucoup les visites de la chienne, et qu'Horis aime beaucoup aller voir (forcément... il y a toujours des petites surprises pour elle)
Mais en arrivant, la responsable du programme me dit qu'elle est très fatiguée et que donc, nous n'irons pas...
Nous commençons notre tour des chambre, voyons une première personne, et, en sortant de la chambre nous voyons le fils de Mme T.
Il nous attend (pourtant depuis le départ il a clairement exprimé qu'il déteste que sa maman reçoive les visites d'un chien... sous pretexte qu'elle n'aime pas ça) pour nous demander d'aller la voir.
Nous nous regardons, et décidons d'y aller tout de même, bien que ce ne soit pas prévu au programme.
Dès le départ, j'ai su qu'il se passait un truc pas comme d'habitude... Déjà, Horis a sauté sur le lit... chose qu'elle ne fait jamais, et qu'elle n'a pas le droit de faire ! Elle s'est installée contre la dame, posé sa tête sur son torse.
La dame a ouvert les yeux, et avec un filet de voix tellement faible qu'on l'entendait à peine, elle a dit à Horis
"C'est toi mon Bandit ? Alors j'ai plus peur maintenant... Bandit..."
Elle a réussi a poser sa main sur le dos d'Horis et tout doucement s'est mise à la caresser. Elle était tellement faible... J'étais agenouillée au bord du lit, caressant la queue d'Horis pour la garder bien calme... Mais elle était calme Horis, sereine... Elle avait sa tête posée sur le torse de cette dame, et pendant un moment, elle a calqué sa respiration sur la sienne...
Tout en silence, tout en quiétude... Personne n'osait bouger, personne n'osait parler...
La dame caressait faiblement Horis, en souriant.
Et elle a eu ce dernier mot..."Je peux partir Bandit, je n'ai plus peur"... Un dernier sourire, un regard pour son fils à côté qui ne bougeait plus et observait la scène... Et la main a cessé de caresser...
Et Horis a sauté hors du lit, comme si elle venait d'être piquée par quelque chose. Elle a tiré pour sortir de la chambre. Je ne comprenais rien... Jamais elle n'agit comme ça !
Et là... nous avons compris... Mme T. venait d'avoir son dernier souffe... calme... paisible... serein... accompagnée par Bandit...
J'ai appris quelques minutes après que Bandit était le nom de son chien, un chien qu'elle avait aimé plus que tout... Un chien noir et mince, comme Horis...
Son fils m'a remercié en pleurant. Sa maman venait de partir heureuse et sereine.
Quand à Horis... j'ai annulé toutes les autres visites de prévues et je l'ai emmené faire une longue, très longue promenade accompagnée de beaucoup de jeux.
Et maintenant, elle est calme, zen... elle dort. J'espère qu'elle oubliera rapidement cet épisode... Episode dans lequel elle a été tout simplement parfaite : elle a senti la mort, et est restée jusqu'au bout, sans bouger, sans s'enerver... juste là, avec une respiration douce et sans bouger d'un centimètre, acceptant la dernière caresse de cette dame qui avait toujours un biscuit pour elle...
Un grand moment d'émotion... un beau et dur moment aussi.
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Un bel, et dur exemple, de la relation humain/animal...
Aujourd'hui, je devais aller avec Horis pour rencontrer des personnes âgées.
Souvent, on voit les mêmes personnes en chambre, celles qui n'ont plus la force de se déplacer. Je pensais aller voir Mme T. une dame qui apprécie beaucoup les visites de la chienne, et qu'Horis aime beaucoup aller voir (forcément... il y a toujours des petites surprises pour elle)
Mais en arrivant, la responsable du programme me dit qu'elle est très fatiguée et que donc, nous n'irons pas...
Nous commençons notre tour des chambre, voyons une première personne, et, en sortant de la chambre nous voyons le fils de Mme T.
Il nous attend (pourtant depuis le départ il a clairement exprimé qu'il déteste que sa maman reçoive les visites d'un chien... sous pretexte qu'elle n'aime pas ça) pour nous demander d'aller la voir.
Nous nous regardons, et décidons d'y aller tout de même, bien que ce ne soit pas prévu au programme.
Dès le départ, j'ai su qu'il se passait un truc pas comme d'habitude... Déjà, Horis a sauté sur le lit... chose qu'elle ne fait jamais, et qu'elle n'a pas le droit de faire ! Elle s'est installée contre la dame, posé sa tête sur son torse.
La dame a ouvert les yeux, et avec un filet de voix tellement faible qu'on l'entendait à peine, elle a dit à Horis
"C'est toi mon Bandit ? Alors j'ai plus peur maintenant... Bandit..."
Elle a réussi a poser sa main sur le dos d'Horis et tout doucement s'est mise à la caresser. Elle était tellement faible... J'étais agenouillée au bord du lit, caressant la queue d'Horis pour la garder bien calme... Mais elle était calme Horis, sereine... Elle avait sa tête posée sur le torse de cette dame, et pendant un moment, elle a calqué sa respiration sur la sienne...
Tout en silence, tout en quiétude... Personne n'osait bouger, personne n'osait parler...
La dame caressait faiblement Horis, en souriant.
Et elle a eu ce dernier mot..."Je peux partir Bandit, je n'ai plus peur"... Un dernier sourire, un regard pour son fils à côté qui ne bougeait plus et observait la scène... Et la main a cessé de caresser...
Et Horis a sauté hors du lit, comme si elle venait d'être piquée par quelque chose. Elle a tiré pour sortir de la chambre. Je ne comprenais rien... Jamais elle n'agit comme ça !
Et là... nous avons compris... Mme T. venait d'avoir son dernier souffe... calme... paisible... serein... accompagnée par Bandit...
J'ai appris quelques minutes après que Bandit était le nom de son chien, un chien qu'elle avait aimé plus que tout... Un chien noir et mince, comme Horis...
Son fils m'a remercié en pleurant. Sa maman venait de partir heureuse et sereine.
Quand à Horis... j'ai annulé toutes les autres visites de prévues et je l'ai emmené faire une longue, très longue promenade accompagnée de beaucoup de jeux.
Et maintenant, elle est calme, zen... elle dort. J'espère qu'elle oubliera rapidement cet épisode... Episode dans lequel elle a été tout simplement parfaite : elle a senti la mort, et est restée jusqu'au bout, sans bouger, sans s'enerver... juste là, avec une respiration douce et sans bouger d'un centimètre, acceptant la dernière caresse de cette dame qui avait toujours un biscuit pour elle...
Un grand moment d'émotion... un beau et dur moment aussi.